89 pages. Temps de lecture estimé 1h7min.Les lagunes évoquent un lieu de passage, ou de ralliement, entre l’élément maritime et la terre. La notion d’intermédiaire qu’exprime la terminologie liée à l’eau (Lagunes) est associée à un autre élément du provisoire, l’air, la brume, si légère et qui efface avec douceur les contours de la réalité ferme.Le recueil se compose de trois parties ; la première, « bruissement d’aile », traduit l’infime perception d’un envol possible —, issu d’un amour qui ne s’ouvre, ni ne se ferme jamais complètement, sans cesse ravivé par l’absence. La deuxième partie, « le chant des orchidées », représente conjointement le ravissement provoqué par l’art, rencontré de manière contingente (musique, danse, chant, peinture), et celui qui relie l’homme à la transcendance. Enfin, la dernière partie, « sables des temps passés », se concentre sur le voyage, le mouvement qui permet de saisir subtilement le sens des rencontres (paysages, êtres humains) lors d’un voyage. Celui-ci, pleinement assumé comme nostalgique, mène vers l’Europe centrale et son Danube.