Bene Mana, les souvenirs de nous, tome 1 : Mon origine

133 pages. Temps de lecture estimé 1h40min.
Si je vous disais que le Rwanda est une femme au pouvoir magique, que l’on a longtemps considérée comme un objet de désir. Ils avaient besoin de cette femme pour combler l’ensemble de leurs besoins. Le côté solennel de son corps fertilise la terre qui fait de nous des hommes. Les coups de pioche frappent le sol sans son consentement, sans demande, ou par intérêt et qu’une vie y pousse sans comprendre ni pourquoi ni comment elle pousse. La terre, me voyant grandir moi, cet arbre ancré dans une vie qui semblait connaître un mariage des mœurs fragilisées, se demandant comment il arrive à garder ses racines. Longtemps, j’ai senti une blessure dans ma sève intérieure et dans la profondeur de mon être. La magie du Rwanda ne s’oublie pas, elle est quelque part en moi. Et si mes racines allaient au-delà des terres rwandaises, se régénérer et ainsi m’aider à comprendre tout ceci afin de rééquilibrer l’ancrage. Yvonne de Boueni aborde dans ce premier tome avec poésie et résilience, l’histoire de son pays natal, comme elle l’a connu et le connaît maintenant, un voyage entre deux cultures, et deux visions du monde différentes. Elle parle de la fragilité d’une terre qui a envie de guérir. Mais lorsque le pouvoir s’en mêle où poser une croyance ?