Kipuka

N°Numéro 6, paru le 04/07/2024

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Résumé

Trimestriel
KIPUKA est une revue de vulgarisation scientifique dédiée aux volcans.
Elle s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux.
Kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique.

Sommaire

• Ruang L’explosion du Ruang force les habiants à quiter l’île
• Nouveau dôme au Sheveluch
• Éruption d’études sur les Champs Phlégréens
• La Réunion Aux origines du point chaud de La Réunion
• Vie et mort des îles volcaniques Planète bleue oblige, une grande partie du volcanisme de la Terre se déroule sous les océans. Lorsqu’elles ont lieu à faible profondeur, il arrive que les éruptions sous-marines parviennent à la surface, où l’accumulation de matériaux volcaniques peut finir par construire une île. Tantôt éphémères, tantôt persistantes, ces nouvelles terres sont intéressantes pour les géologues bien sûr, mais aussi pour les biologistes, et même pour les politiques !
• Des éruptions et des hommes Voici un voyage artistique à travers le temps et l’espace. De l’Asie à l’Europe et à l’Amérique, du XVIIIe au XXe siècle... Avec pour fil rouge des œuvres représentant des humains aux côtés des volcans, pour le meilleur et surtout pour le pire.
• Dans les eaux foisonnanes du Lac Natron La baignade dans le lac Natron est formellement déconseillée : son eau très basique et par endroits très chaude vous brûlerait la peau. Pas question de la boire non plus, car sa teneur en sel est extrêmement élevée. Ces conditions particulières, liées au voisinage du volcan Ol Doinyo Lengaï, permettent pourtant à tout un écosystème de s’épanouir. Son incarnation la plus visible est un flamant au plumage rose comme les eaux du lac...
• Pourquoi l’obsidienne est-elle noire ? L’obsidienne, ce verre volcanique, est généralement d’un beau noir lustré, même si des variétés un peu particulières peuvent prendre d’autres teintes. D’où lui vient cet aspect ? Et plus généralement, qu’est-ce qui définit la couleur d’une roche volcanique ? Normalement c’est une affaire de chimie, mais l’obsidienne échappe à la règle...

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Titre original / Sous-titre
N°Numéro 6, paru le 04/07/2024
Genre
Label
Kipuka
Date de sortie
04/07/2024
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Kipuka N°Numéro 10, paru le 04/07/2025

  • Science
Trimestriel
KIPUKA est une revue de vulgarisation scientifique dédiée aux volcans.
Elle s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux.
Kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique.Sommaire• Volcans d’Auvergne 100 lieux pour les curieux
• Etna éruption et polémique
• Les fluctuations du lac de lave du Kīlauea
• L’obsidienne, un verre volcanique polyvalent Dès qu’ils eurent les mains libres, les humains commencèrent à travailler la pierre. Parmi les différents types de roches à leur disposition, l’obsidienne a occupé une place de choix. Ce verre volcanique possède un tranchant idéal pour façonner des outils et des armes, tandis que son aspect noir lustré lui donne un rôle dans la confection de bijoux.
• La gestion d’une crise volcanique Si les volcanologues disposent d’une large palette d’outils permettant d’anticiper l’activité d’un volcan, la gestion d’une éruption dépend d’autres facteurs largement extérieurs à leur science. Des enjeux sociaux, politiques, économiques… doivent être pris en compte par les autorités dans ce qui constitue parfois un véritable casse-tête.
• Découverte et premières explorations de l’Erebus Erebus. Un nom à consonance mythique dans le petit milieu des volcanophiles. Car cette montagne cumule les faits remarquables : volcan actif le plus au sud du globe, en Antarctique ; un des rares à posséder un lac de lave semi- permanent dans son cratère ; sans oublier les étonnantes tours de glace d’où s’échappent les gaz… Focus sur les quelques pionniers qui en ont percé les mystères.
• Les volcans mexicains de Johann Moritz Rugendas Avant d’être peints par un artiste national (José Maria Velasco), les volcans mexicains ont été peints… par un artiste allemand ! Dans les pas de Humboldt, Johann Moritz Rugendas fait partie de la première génération de peintres voyageurs ayant arpenté l’Amérique latine.
• De curieux insectes sur les volcans hawaïens Les archipels d’origine volcanique sont propices à l’évolution des espèces (on connaît l’importance des Galápagos dans les travaux de Darwin). Ces îles sont caractérisées par de forts taux d’endémisme et par la genèse rapide d’espèces adaptées aux conditions particulières qui y règnent. Hawaï ne fait pas exception à cette règle, avec de curieux insectes vivant au sommet du Mauna Kea ou sur les laves vierges du Kīlauea…
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Kipuka N°Numéro 9, paru le 02/04/2025

  • Science
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KIPUKA est une revue de vulgarisation scientifique dédiée aux volcans.
Elle s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux.
Kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique.Sommaire• Crise sismique près de Santorin L'actu éruptive
• Identification du coupable de l’hiver volcanique 1831
• Sous la chaîne des Cascades, du magma et de l’eau
• La naissance du Fani Maoré Depuis 2018, la France compte un nouveau volcan ! Une naissance dans l’océan Indien, par 3 500 mètres de fond, qui serait peut-être passée inaperçue si elle ne s’était pas manifestée par de nombreuses secousses à Mayotte. Il s’agit pourtant d’un beau bébé : avec 800 mètres de haut et 5 kilomètres cubes de lave, c’est la plus grande éruption effusive depuis 1783.
• Les grandes provinces magmatiques Les temps géologiques sont ponctués de grands événements volcaniques lors desquels d’énormes quantités de lave sont émises en surface sur une période relativement courte. Les coulées s’empilent les unes sur les autres, finissant par former de vastes plateaux encore bien visibles dans le paysage actuel. Ces grandes provinces magmatiques sont associées aux extinctions massives d’espèces.
• Un lac de lave au Piton de la Fournaise Les volcans changent fréquemment de morphologie et le Piton de la Fournaise n’échappe pas à la règle. On se souvient par exemple du spectaculaire effondrement du cratère Dolomieu, en 2007, au cours duquel son plancher s’est affaissé de 350 mètres ! Mais si l’on remonte un peu plus loin en arrière, le Dolomieu offrait une vision encore plus fabuleuse : un lac de lave bouillonnait en son sein.
• La grenouille et le volcan Sous ce titre ne se cache pas une fable de La Fontaine inédite mais une histoire vraie, celle d’une toute petite grenouille qui vit au sommet du volcan martiniquais. Sa découverte a d’abord posé une énigme aux scientifiques. Désormais c’est la survie de l’espèce qui est au cœur des préoccupations des écologues.
• Combien la France compte-t-elle de volcans actifs ? Sans doute plus que vous ne croyez ! Mais avant de faire l’inventaire des volcans nationaux considérés comme actifs, cet article est surtout l’occasion de répondre à une autre question fréquemment posée : qu’est-ce qu’un volcan actif ?
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Kipuka N°Numéro 8, paru le 05/01/2025

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KIPUKA est une revue de vulgarisation scientifique dédiée aux volcans.
Elle s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux.
Kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique.Sommaire• Kīlauea Nouvelle éruption du Kīlauea
• Lewotobi Laki-Laki Mortelle éruption du Lewotobi Laki-Laki
• Tolbatchick, un volcan bouclier hawaïen au Kamtchatka Au cœur de la péninsule du Kamtchatka se dresse un volcan à la silhouette inhabituelle. Non content d’érupter du basalte en contexte de subduction, ce « Kīlauea russe » a émis des produits un peu moins ordinaires que les sempiternels téphras et laves lors de ses récentes éruptions...
• Fabuleux orgues volcaniques La nature offre le spectacle de formes géométriques étonnamment idéales. Flocons de neige, toiles d’araignée, yeux d’insectes... La géologie n’est pas en reste, notamment avec des minéraux aux faces si parfaites qu’elles semblent avoir été taillées. Quant aux volcans, ils délaissent parfois les formes coniques pour s’adonner à la création d’hexagones de lave, dont nous vous dévoilons ici les secrets.
• Les griffures d’ours de Devils Tower
• Les prismes rouges de Scandola
• La fresque de la procession nautique d’Akrotiri Lorsqu’ils créent, les artistes n’imaginent sans doute pas que leur œuvre permettra, un jour lointain, de reconstituer un paysage disparu. Pourtant, une fresque vieille de 3 600 ans nous donne une idée de ce à quoi ressemblait l’île de Santorin avant l’éruption qui la détruisit partiellement.
• Le roi Arthur et le mont Etna Que peuvent bien avoir la Grande-Bretagne et la Sicile en commun ? Pas grand-chose a priori, si ce n’est leur caractère insulaire. D’un point de vue géologique, l’île de l’Atlantique nord est connue pour ses falaises de craie, celle de Méditerranée pour ses roches volcaniques. Pourtant, une figure légendaire fait le trait d’union entre ces deux terres éloignées : le roi Arthur en personne !
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Kipuka N°Numéro 7, paru le 01/08/2024

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KIPUKA est une revue de vulgarisation scientifique dédiée aux volcans.
Elle s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux.
Kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique.Sommaire• Des nouvelles d’Islande
• La déformation des roches volcaniques vue par un accélérateur de particules L’actu scientifique
• Dans les archives de la Volcano House Depuis le milieu du XIXe siècle, un hôtel trône au sommet du Kīlauea. Des voyageurs et voyageuses, illustres ou anonymes, ont consigné leurs impressions du site dans le livre d’or de l’établissement. Ces milliers de pages, aujourd’hui numérisées, constituent un précieux enregistrement de l’activité du volcan ainsi qu’un aperçu des débuts du tourisme volcanique à Hawaï.
• Les forêts pétrifiées Lors d’une éruption, les volcans émettent des produits (lave, cendres...) qui recouvrent le sol, y compris les éventuels arbres qui s’y trouvaient. Si les bonnes conditions sont réunies, ceux-ci peuvent être pétrifiés, c’est-à-dire que leur tissu végétal est peu à peu remplacé par du minéral, les transformant en arbres de pierre. Voyage dans ces Pompéi forestiers.
• Roches volcaniques, support artistique Pour une fois, le volcan ne sera pas l’objet des œuvres d’art présentées ; il en sera le support ! En effet, les roches volcaniques fournissent depuis des millénaires un matériau aux artistes qui les peignent, les gravent ou les sculptent...
• Déterminer le volume des éruptions passées Kīpuka mentionne souvent le volume de magma émis par les éruptions du passé. Il s’agit d’un paramètre important, car il permet de classer l’éruption, de reconstituer l’histoire du volcan et de mieux identifier l’aléa qu’il représente. Mais comment ce chiffre est-il déterminé à partir des dépôts éruptifs ?
• La souris qui trône au sommet des volcans andins 6 739 mètres. C’est l’altitude du Llullaillaco, à la frontière Chili– Argentine, ce qui en fait le deuxième volcan actif le plus haut du monde. C’est aussi l’altitude à laquelle une souris vivante a été capturée ! Une découverte qui repousse les limites établies de l’observation de mammifères.
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Kipuka N°Numéro 5, paru le 02/04/2024

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KIPUKA est une revue de vulgarisation scientifique dédiée aux volcans.
Elle s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux.
Kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique.Sommaire• Le Grand Rift africain À la confluence des emps
• Point sur les éruptions islandaises
• Analyse des risques de dégazage au lac Pavin L’actu scientifique
• Tristan da Cunha, 1961 Les évacuations sont toujours un drame pour les populations qui doivent leur foyer, recommencer ailleurs... Mais pour les habitants de Tristan da Cunha, forcés de quitter leur île de l’Atlantique sud pour la grisaille anglaise en 1961, il s’agissait de bien plus que la perte d’une maison. C’est leur mode de vie tout entier qu’ils devaient abandonner, forcés d’entrer dans une civilisation moderne dont ils ne voulaient pas.
• Paysages de lave et d’eau Lorsqu’on pense aux interactions entre le magma et l’eau, on imagine généralement des explosions. La violence de la rencontre entre ces deux puissances élémentaires opposées laisse une béance dans le paysage, parfois emplie d’un lac. Mais il existe bien d’autres façons pour ces deux matières d’agir ensemble pour modeler notre Terre. Nous vous proposons ici une revue illustrée de cette géomorphologie hydro-volcanique.
• La classification des roches volcaniques Dans ces pages, nous parlons souvent de basalte, de dacite, de rhyolite... Mais à quoi correspondent ces termes ? Comment classifie-t-on les roches volcaniques ? Dans une première partie, nous verrons que les laves sont principalement classées en fonction de leur composition chimique. Dans un second temps, nous verrons que des roches de même composition peuvent ensuite être subdivisées en de multiples catégories en fonction de leur texture.
• Les monts Fuji de Tamako Kataoka Après s’être penchée sur deux peintres américains et un peintre anglais, il était temps pour cette rubrique de délaisser le monde anglo-saxon afin de découvrir des représentations de paysages volcaniques produites par d’autres cultures. Après tout, les volcans sont majoritairement situés dans le monde non-occidental, et les différents peuples qui les côtoient depuis des millénaires n’ont pas manqué de les figurer dans leur art. Partons donc au Japon pour nous intéresser à quelques vues du mont Fuji par l’artiste Tamako Kataoka.
• Le pika trouve refuge dans les coulées de lave américaines Boule de poil de 150 grammes, le pika d’Amérique est une espèce très sensible au changement climatique. Craignant la chaleur, cet animal montagnard ne cesse d’être repoussé vers des altitudes toujours plus élevées, en quête de températures plus clémentes. Mais depuis les années 2010, plusieurs études ont montré la présence du pika à plus basse altitude dans différentes régions volcaniques de l’ouest américain : la présence de coulées de lave lui offre un habitat inhabituel.
• Que faire des cendres volcaniques ? Près des volcans très actifs, des localités sont régulièrement arrosées d’une pluie de cendres volcaniques, dont il faut bien se débarrasser. Généralement jetées, ces cendres pourraient pourtant avoir une utilité. Des recherches récentes tentent de valoriser ce produit de l’activité volcanique en l’intégrant dans la conception de divers matériaux.
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Kipuka N°Numéro 4, paru le 02/01/2024

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KIPUKA est une revue de vulgarisation scientifique dédiée aux volcans.
Elle s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux.
Kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique.Sommaire• Quel avenir pour Grindavík et la péninsule de Reykjanes ? L’actu éruptive
• Rencontre de la communauté volcanologique française L’actu scientifique
• Un super cryovolcan sur Pluton ? L’actu scientifique
• Les meules volcaniques Qu'y a-t-il de commun entre l’espace méditerranéen antique et l’Amérique centrale actuelle ? A priori peu de choses, et pourtant... Malgré la distance et le temps qui séparent ces aires culturelles, on y trouve une technique semblable : la mouture de grain à la pierre de lave. Des deux côtés de l’Atlantique, des populations ont utilisé – utilisent toujours – les roches volcaniques pour fabriquer des meules.
• Au cœur des tunnels de lave : géologie, écologie, archéologie Quand de la lave fluide s’écoule, elle forme fréquemment des tunnels. On trouve ces cavités sur de nombreux volcans basaltiques : à Hawaï, aux Canaries, aux Açores... et même sur d’autres corps planétaires ! Dans ce dossier, nous verrons comment se forment ces cavités ; mais au-delà de l’aspect géologique, cet article sera aussi l’occasion d’aborder de multiples disciplines scientifiques comme l’écologie, l’archéologie, voire l’exploration spatiale.
• Les Açores, ou l’Auvergne au milieu de l’Atlantique Moins connu que les Canaries, l’archipel volcanique des Açores a pourtant de nombreux atouts à faire valoir aux voyageurs épris de nature volcanique et de tranquillité. Avec ses paysages ondulants et verdoyants couverts de vaches, on pourrait presque se croire en Auvergne... si le ressac et les embruns n’étaient pas là pour nous rappeler l’omniprésence de l’océan.
• White Terraces, de Charles Blomfield Les paysages volcaniques sont le théâtre de fréquents changements. Ils sont sans cesse remodelés, bouleversés, parfois même détruits par les éruptions. La peinture peut alors constituer l’unique moyen d’admirer leur splendeur passée. L’image des Pink and White Terraces, site néo-zélandais autrefois considéré comme une merveille naturelle, a survécu à leur disparition en 1886 grâce à un peintre anglais prolifique.
• Frodo a-t-il vraiment pu échapper à l’éruption du Mont Destin ? Dans Le Retour du roi, Tolkien décrit une éruption du Mont Destin, à laquelle le héros Frodo et son acolyte Sam parviennent à échapper de justesse. En analysant cette description, on reconnaît plusieurs aléas volcaniques réels. Une fois ces phénomènes identifiés, on peut alors s’amuser à poser cette question : les protagonistes ont-ils vraiment pu survivre à la colère du volcan ? Cette interrogation un tantinet absurde est surtout l’occasion de revenir sur la létalité des différents aléas volcaniques.
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Kipuka N°Numéro 3, paru le 01/09/2023

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KIPUKA est une revue de vulgarisation scientifique dédiée aux volcans.
Elle s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux.
Kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique.Sommaire• Jamais deux sans trois en Islande L’actu éruptive
• Secousses dans les champs Phlégréens L’actu éruptive
• À La Palma, les tunnels de lave de la discorde
• La mystérieuse éruption de Tor Zawar Il existe des coulées de lave de toutes tailles. L’éruption du Fagradalsfjall (Islande) a produit des coulées de plusieurs kilomètres de long. D’autres volcans peuvent produire dix fois cette longueur, même si nous n’avons pas beaucoup d’exemples récents de coulées d’une telle taille. Les trapps peuvent atteindre des centaines de kilomètres, et les volcans de Vénus des milliers – aidés par le fait que la lave refroidit à peine sous son atmosphère brûlante. Au contraire, certaines coulées ne font que quelques centaines de mètres. Et une coulée de lave est connue pour être la plus courte de mémoire d’homme : elle ne mesure que huit mètres. Voici son histoire.
• Volcans et climat : des ineractions multiples Les volcans peuvent avoir un impact sur le climat. En particulier, les éruptions volumineuses font baisser la température globale de plusieurs degrés, créant de véritables hivers volcaniques. On le sait moins, mais ces interactions vont dans les deux sens : les variations du climat peuvent aussi avoir un impact sur l’activité volcanique.
• La découverte des avalanches de débris En 1980, l’éruption du mont Saint Helens fit prendre conscience de l’existence d’un « nouvel » aléa volcanique. Désormais, on savait qu’un volcan pouvait s’effondrer de manière catastrophique. Souvent présentée comme ça, l’histoire ne résiste pourtant pas à une analyse des archives, qui montrent que plusieurs avalanches de débris avaient déjà eu lieu devant témoins, sans forcément avoir le même retentissement.
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Kipuka N°Numéro 1, paru le 01/03/2023

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KIPUKA est une revue de vulgarisation scientifique dédiée aux volcans.
Elle s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux.
Kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique.Sommaire• Le séisme turc a-t-il causé une éruption ? L’actu éruptive
• Une éruption vénusienne... en 1991 !
• L’Etna grandit de vingt mètres...
• Kīlauea, 2018 Le Kīlauea a connu une éruption spectaculaire en 2018, ponctuant un cycle éruptif de 35 ans. Cinq ans plus tard, la lave a refroidi et une douzaine d’études ont été publiées, éclairant divers aspects de cette éruption. En voici une synthèse.
• Luter contre la lave : un combat inégal, mais possible ! Même si elles font généralement peu de victimes, les coulées de lave sont très destructrices. Quand elles atteignent des zones habitées, elles détruisent des centaines de bâtiments, mettant à mal l’économie locale. Il est donc tentant de stopper le flot de lave, ou au moins de le détourner vers des zones non urbanisées. Un fantasme ? Pas forcément. Au cours du XXe siècle plusieurs tentatives ont eu lieu, à Hawaï, sur l’Etna ou encore en Islande. Barrière, arrosage ou même bombardement, les méthodes sont variées et le succès parfois au rendez-vous !
• Les missionnaires espagnols qui avaient cinquante ans d’avance L’histoire est une discipline qui repose sur des archives forcément parcellaires. Des millions de documents patientent, oubliés dans des sous-sols parfois depuis des siècles... Et un jour, au hasard d’une recherche, d’une traduction, d’une numérisation, leur contenu éclaire un pan d’histoire d’une lumière nouvelle. C’est ainsi que des missionnaires espagnols, arpentant le Mexique au début du XVIIIe siècle, reconnurent l’origine volcanique du basalte cinquante ans avant Guettard !
• L’oiseau qui pond sous la cendre volcanique Les environnements volcaniques constituent des niches écologiques exploitées par de nombreuses espèces de plantes ou d’animaux. Parmi eux un drôle de piaf, le mégapode, seul oiseau à ne pas couver ses œufs. Sa stratégie pour les maintenir au chaud ? Une bonne couche de cendres volcaniques !
• Pourquoi les volcans sont-ils plus grands sur Mars ? Olympus Mons atteint l'altitude remarquable de 21 kilomètres et n'est pas une exception sur la planète rouge. Comment les volcans martiens atteignent-ils de tels sommets ? Tectonique, pesanteur, voire glaciation, petite revue des facteurs contrôlant la hauteur des montagnes.
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Kipuka N°Numéro 2, paru le 01/06/2023

  • Science
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KIPUKA est une revue de vulgarisation scientifique dédiée aux volcans.
Elle s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux.
Kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique.Sommaire• Cycle de destruction–construction au Sheveluch
• Éruption et évacuation au Mayon...
• Coulée de débris au mont Saint Helens
• Des éclipses de Lune utilisées pour dater des éruptions médiévales L’actu scientifique
• La cuisine géothermale La chaleur des sources géothermales est parfois utilisée pour cuisiner. Ce n’est certes pas un usage des volcans aussi essentiel que peuvent l’être les matériaux de construction, mais cela constitue souvent un pan de la culture locale et une attraction touristique. De par le monde, de nombreux peuples exploitent la chaleur des volcans pour cuisiner. Petit tour d’horizon non exhaustif de cette gastronomie volcanique.
• Kīpukas : quand la lave préserve la vie Kīpuka. Avant d’être le nom de votre magazine, ce terme hawaïen désigne des parcelles de terrain qui ont été entourées, mais pas recouvertes, par les ramifications d’une coulée de lave. Ces espaces deviennent ainsi coupés du monde extérieur, îlots de verdure perdus dans un océan minéral.
• Volcanisme et christianisation de l’Islande Comme d’autres catastrophes naturelles, les éruptions volcaniques peuvent avoir un impact sur les civilisations. Elles peuvent évidemment les anéantir ; elles peuvent aussi contribuer à leur essor économique, apportant une ressource précieuse (l’obsidienne par exemple) ; enfin, elles peuvent influencer leur culture, donnant naissance à des mythes. Dans le cas de l’Islande, il se pourrait que deux éruptions aient joué un rôle dans la christianisation de l’île !
• Coulées de lave et biodiversité au Piton de la Fournaise Nous avons déjà évoqué les liens qui unissent coulées de lave et végétation dans le dossier consacré aux kīpukas. Ici, nous allons voir à l’échelle d’un volcan, le Piton de la Fournaise, comment les plantes recolonisent la lave après une éruption, et quel impact celle-ci peut avoir sur la vie sauvage. À travers plusieurs études, nous verrons l’impact que la lave peut avoir sur l’écosystème, mais aussi quelles informations les arbres peuvent nous apporter sur la géologie de l’île.
• Pourquoi n’y a t’il pas de volcans dans certaines régions des Andes ? Bien que la plaque Pacifique plonge sous l’Amérique du Sud tout le long du continent, le volcanisme associé à cette subduction forme des segments discontinus. Pourquoi l’activité volcanique est-elle absente dans certaines régions andines ? L’explication se trouve au fond de l’océan...
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