France aide sa mère dans leur entreprise familiale et est amoureuse de Xana, qui travaille pour Mister Wong, un milliardaire chinois qui quand à lui veut l'épouser. L'homme d'affaires souhaite développer l'activité touristique du lac Nam Ngum, situé au Laos.
C'est un triangle amoureux qui se forme malgré lui, sans que Mister Wong ne le sache, lui qui est amoureux de France et espère en faire sa femme. Hugo, débarque de France pour récupérer sa femme, Nadine, partie il y a un an.
Les destins de ces différents protagonistes s'entrecroisent, alors qu'Hugo cherche désespérément à retrouver et reconquérir Nadine après son périple...
Nous voici sur les traces d’un Rohmer, avec ses couples contrariés, à ceci près que les protagonistes ici se livrent peu, les dialogues cultivant le mystère et l’aridité d’un western. Le Monde
C'est un joli film, fragile et sensible, que nous offre le réalisateur Kiyé Simon Luang. Presque un récit d'apprentissage, dans un esprit d'attente rafraîchissant. Les Fiches du Cinéma
Maintenant ses personnages dans un état de suspension non résolu, le film progresse lentement, avec une assurance apaisée et sublimée par la grâce photogénique de son lieu et d’un écrin argentique 16mm resplendissant. Les Inrockuptibles
Goodbye Mister Wong est une sorte d’ode durassienne dans un Laos iconoclaste et romantique, où les rapports de force amoureux s’intercèdent à travers des enjeux économiques et politiques. aVoir-aLire.com
La beauté indéniable de l’ensemble, sa mélancolie sereine et même l’espoir qu’il entretient – celui de voir Mister Wong défait par l’amour, et son projet capitaliste ainsi mis à mal – semblent étrangement anachroniques et font flotter le film dans une zone d’hommage cinéphile (Duras, Akerman) parfois un peu lénifiant. Libération
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