De combien de douleurs, de combien de vies se compose l'existence au Moyen-Orient ? Notturno a été tourné au cours des trois dernières années le long des frontières de l'Irak, du Kurdistan, de la Syrie et du Liban ; tout autour, des signes de violence et de destruction, et au premier plan, l'humanité qui se réveille chaque jour d'une nuit qui paraît infinie.
2021
Festival du film de La Rochelle : Sélection officielle
2020
Mostra de Venise : Arca CinemaGiovani Award du Meilleur film italien (Gianfranco Rosi)
Sorriso Diverso Venezia du Meilleur film italien (Gianfranco Rosi)
Prix UNICEF (Gianfranco Rosi)
Nommé pour le Lion d'Or du Meilleur film (Gianfranco Rosi)
Aux confins de la Syrie, de l’Irak et du Liban, Gianfranco Rosi capte et sublime, dans un documentaire tout en clairs-obscurs, des lambeaux d’existences intranquilles dans le sillage de la guerre contre Daesh. Libération
En serpentant le long des frontières irakiennes, kurde, syrienne et libanaise, la caméra de Rosi ramène des visions inouïes de territoires meurtris par des décennies de tragédies et de malheurs. Notturno est une recherche obstinée, envers et contre tous les nationalismes, toutes les oppositions religieuses, de l’humanité qui subsiste. Transfuge
La beauté lumineuse de ce film déchirant opposant, elle aussi, son poids d’humanité à une pulsion de mort qui ne vise rien d’autre que l’anéantissement. Télérama
Rosi revient avec un film délicat sur un sujet brûlant : les zones frontalières dans le Moyen-Orient en guerre. Notturno interroge plus qu’il ne séduit, entre vacuité assumée du filmeur occidental et hommage plastiquement sublime à des exilés en leur propre terre. Les Fiches du Cinéma
Le cinéaste n’a rien perdu de son talent visuel – il est à la caméra – et livre une succession de tableaux saisissants, souvent d’une poétique beauté (par exemple, tout ce qui a trait à la famille du jeune chasseur) : clairs-obscurs oniriques, majesté de la nature, expressivité des visages. Positif
Rosi fascine par sa capacité à saisir ses moments sans jamais mettre le spectateur en position de voyeur. Et il impressionne par sa capacité à distiller du lyrisme dans cette tragédie sans nom, comme ce plan d’un cheval se tenant fièrement au milieu d’une rue. Son Notturno se vit comme un poème. Pari réussi donc. Première
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