Alfred

201 pages. Temps de lecture estimé 2h31min.
Incluant une nouvelle aventure, Alfred et le chat chauve ! En pleine cuisine, par un beau samedi matin, c’est une surprise de taille à laquelle Antoine est confronté : un rat qui parle ! Le garçon parviendra à faire adopter l’animal par sa famille. Mais ce rat, nommé Alfred, attire définitivement les aventures rocambolesques ! Qu’il se perde dans les égouts ou découvre un trésor dans les murs d’un vieux manoir ; de l’apprentissage de la propreté au sauvetage d’un chat en péril, le caractériel Alfred entraîne la famille Brisson au gré de ses états d’âme, de ses sympathies et de ses coups de gueule. Publiés pour la première fois en 1992, 1996 et 1997, les trois premiers tomes de la série Alfred font date et voilà qu’aujourd’hui, une aventure inédite s’ajoute à la série. Ce livre contient : Antoine et Alfred Alfred sauve Antoine Alfred et la lune casséeLa boutique de l’antiquaire Brutus Groleau, une petite maison de bois à pignons qui ressemblait à une envie de tomber, se trouvait entre deux commerces (…) — Je ne savais pas, Alfred, remarqua Antoine sur un ton de reproche, que tu faisais des promenades tout seul si loin de la maison. — La nuit, y a aucun danger, chose. À trois heures du matin, tout le monde roupille et les rues sont vides. — Pas toujours. Suffit d’une seule auto pour te faire écrabouiller. — On voit que t’as jamais été un rat. J’ai l’oeil.(…) Chut ! Pas un mot, souffla Alfred. Et bouge pas. Tu pourrais l’effrayer. — Effrayer qui ? — Mais le chat chauve, voyons. Pour qui on est venus, tu penses ? Il est sûrement caché ici quelque part. Antoine, droit comme un piquet, sentit Alfred sauter en bas de sa poche et, horrifié, le vit trottiner vers un tas de meubles. — Alfred ! es-tu fou ? Il va sauter sur toi ! — Pas du tout, répondit Alfred sans se retourner. Il est bien trop déprimé… Minou, minou, murmura-t- il de sa petite voix grinçante, viens me voir, mon beau minou… Un rat qui appelait un chat ! Antoine n’en croyait pas ses oreilles ! Il capotait, le pauvre Alfred !