270 pages.Temps de lecture estimé 3h22min. Premier roman d’une jeune journaliste sénégalaise, authentique princesse de Casamance, titre qu’elle aurait gardé si elle était restée au village, très haut rang qui lui venait de sa grand-mère…
Les déchirements ethniques et régionaux ravagent l’Afrique depuis les fins des époques coloniales qui ont découpé, sur les cartes, à l’emporte-pièce, le magnifique continent livré à la guerre tribale, à la sécheresse, à la faim, à la folie effrayante des dictateurs, aux génocides, aux pillages éhontés de ses richesses et enfin à cette terrible maladie, fléau et pestilence du XX° siècle, le sida pour lequel les trusts pharmaceutiques internationaux refusent des prix adéquats à une humanité que leurs dirigeants ont volé pendant des siècles…
Je ne parlerai pas de l’esclavage : vingt-huit millions de Noirs arrachés à leur terre !
Mariama Ndiaye témoigne dans ce roman sur la difficulté de rester « intègre » ou entier dans ces pays.
L’éditeur