Figure de proue de la musique mexicaine Ranchera, Chavela Varga a mené une vie iconoclaste et d'une modernité saisissante.
Avant son retour triomphant en Espagne grâce au soutien et à l’admiration de Pedro Almodovar, elle avait arrêté de chanter pendant si longtemps que les gens avaient cru qu'elle était morte. Vêtue comme un homme, fumant et buvant comme un homme, portant un pistolet, elle n’a cessé d’affirmer sa liberté, sa singularité, son identité et sa passion pour la musique et les textes engagés.
2017
Berlinale : Nommé pour le Prix du Meilleur documentaire
Chavela Vargas, réalisé par les Américaines Catherine Gund et Daresha Kyi, est peut-être le documentaire musical le plus prenant depuis "Sugarman". Contrairement au film sur le chanteur soul (mexicain lui aussi) Sixto Rodriguez, il n’emprunte pas les chemins de la fiction. Il n’en n'a pas besoin, tant le récit de Chavela Vargas est romanesque, enchevêtrant la réalité et le désir, le terrestre et l’imaginaire. Libération
Jamais redondant, le documentaire bénéficie d'images rares et d'un esthétisme envoûtant. L'Express
Ce beau documentaire lui rend hommage, à travers documents, interviews, souvenirs (elle aurait enregistré 80 disques, dit-on) et restitue sa légende de lesbienne flamboyante (elle se serait enfuie avec Ava Gardner lors du mariage de Liz Taylor !). L'Obs
Les deux réalisatrices communiquent leur admiration pour cette chanteuse qu’elles dépeignent en héroïne de la libération homosexuelle, même si elle ne revendiqua ce rôle que tardivement. Mais la liberté de Chavela Vargas est magnifique. Télérama
Hommage à la grande chanteuse mexicaine « ranchera », Chavela Vargas, décédée en 2012 à 93 ans, ce documentaire est à la fois un film sur la chanteuse aux deux carrières, séparées par une vingtaine d’années, et sur l’homosexuelle qui fût la première femme à se produire en pantalon dans son pays. Positif
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