Tous les vendredis, le colonel, vetu de son costume, attend, solennel sur le quai de la gare, la lettre qui doit lui annoncer le versement de la pension qu'on lui a promise. Tous les habitants de son village savent qu'il attend en vain. Meme sa femme en est persuadee. Mais le colonel continue a nier l'evidence. Chez lui, on meurt de faim. Sa femme est un sac d'os secouée de quintes de toux. Contre la misere, contre la faim, contre sa femme qui demande sans cesse: "Que mangerons-nous?", la reponse du colonel, ruminee depuis vingt ans est: "Nous mangerons de la merde !"
2000
Goya Awards : Nommé pour le Prix de la meilleure adaptation
Festival de Sundance : Prix "Latin America Cinema"
1999
Festival de Cannes : Nommé pour la Palme d'Or
Nommé pour le Grand Prix
Nommé pour le Prix du Jury
Nommé pour le Prix de la mise en scène
En de longs plans séquences qui expriment formidablement l'usure du temps, Arturo Ripstein signe là un beau portrait d'homme, celui d'un éternel résistant que la vie a blessé mais pas brisé. Le Figaroscope
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