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En 1982, Manoel de Oliveira réalise, dans le plus grand secret, un film qui ne devait être visible qu’après sa mort. Visite ou Mémoires et Confessions est un film autobiographique sur sa vision de la vie, son cinéma et la demeure familiale qu’il a tant aimée.
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Festival de Cannes : Sélection officielle
"Visite ou Mémoires et confessions" apparaît comme un bilan à mi-parcours, une synthèse du cinéaste qui ferme une période de sa vie et en ouvre une autre. Cahiers du Cinéma
Et puis, "Visite ou Mémoires et confessions" est un film fascinant parce qu’il est comme une bouteille à la mer qui n’arriverait qu’aujourd’hui. Plus encore, c’est comme un enfant qui n’entrerait dans la vie que la trentaine passée (comme le Christ) : il est à la fois adulte et juvénile. Il a la fraîcheur de la première fois. Les Inrockuptibles
Sur l'écran, Manoel de Oliveira nous parle, se meut dans cette maison qui est toute sa vie. En plaçant "Visite ou Mémoires et Confessions" à la fin de sa filmographie, il se donne une chance de tout recommencer. Positif
Inutile de dire combien est troublant cet adieu avant l'heure. Télérama
(...) le film ressemblera certainement à l'une de ces épitaphes où se donne, en quelques traits et sans douleur apparente, la vie d'un homme, dans tout son naturel et son inachèvement - et c'est peut-être encore plus beau. Le Monde
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