Evadés de prison, Sarton et Novak, sont enlevés par deux anciens complices de Novak voulant récupérer de faux dollars fabriqués par les Allemands pendant la guerre...
L'avis du cinéphile : L'homme qui valait des milliards est de loin le plus sérieux et le plus réussi de tous les bons films d'aventure tournés par Frederick Stafford durant les années 1960. La réalisation élégante et carrée de Michel Boisrond, la photographie remarquablement soignée, le scénario intrigant et dont la belle linéarité ménage quelques rebondissements, sans oublier une distribution de premier ordre (Raymond Pellegrin, Christian Barbier, Peter Van Eyck, Anny Duperey...), font de l'ensemble un thriller efficace et classieux à l'atmosphère savoureuse. Du pur film d'espionnage et d'aventure façon 60's, et dont la légèreté le dispute ici étrangement toujours à une forme de gravité. Le suspense traverse régulièrement l'écran et les scènes de bravoures plus tempérées que d'ordinaire font néanmoins mouche par leur audace (le combat contre les chiens) ou bien par leur rigueur (la filature au Maroc). Terre-à-terre et globalement crédible, le film n'oublie pour autant jamais une bonne dose de fantaisie (décors naturels, voyage dépaysant...) et passe de la France grisâtre et inquiète à un Maroc ensoleillé mystérieux (proche des aventures de Tintin) avec la même réussite. Un divertissement de haute volée qui devrait ravir les amateurs. A déguster par tous les temps.
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