Inspiré par le fameux concepteur d'avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l'empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d'une importante entreprise d'ingénierie en 1927. Son génie l'impose rapidement comme l'un des plus grands ingénieurs du monde.
Le Vent se lève raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en 1923, la Grande Dépression, l'épidémie de tuberculose et l'entrée en guerre du Japon. Jiro connaîtra l'amour avec Nahoko et l'amitié avec son collègue Honjo. Inventeur extraordinaire, il fera entrer l'aviation dans une ère nouvelle.
2014
Oscar : nommé pour l'Oscar du meilleur film d'animation (Toshio Suzuki, Hayao Miyazaki)
Golden Globes : nommé pour le meilleur film en langue étrangère (Hayao Miyazaki)
2013
Mostra de Venise : nommé pour le Lion d'Or (Hayao Miyazaki)
nommé pour le Prix Fipresci (Hayao Miyazaki)
nommé pour le Grand Prix du Jury (Hayao Miyazaki)
nommé pour le Prix Spécial du Jury (Hayao Miyazaki)
Dans "Le vent se lève", l’alentour est toujours menaçant, gros de fracas (le séisme, la guerre) qui se matérialisent en visions cauchemardesques, et pourtant dans l’appui des rêves il y a une direction à prendre, dans le « tenter de vivre » il y a la promesse d’y parvenir, c’est-à-dire de réussir sa vie – avec et contre les vents. Cahiers du Cinéma
Attentif aux détails, aux expressions de ses protagonistes, Miyazaki prend le chemin d’un récit proustien, où chaque plan procède de l'intention de construire, avec une précision paisible, un moment d’histoire réelle où situer la vie d’un rêveur. Critikat.com
Le trait n'a rien perdu de son élégance, pour mêler le lyrisme intime délicat aux visions épiques de l'histoire. Le Figaroscope
(...) la complexité des sentiments souvent exprimés dans ce film-ci, un véritable chef-d’œuvre, devrait tous nous réconcilier avec ce cinéma, nous convaincre de sa totale modernité et de sa capacité à l’abstraction. Les Inrockuptibles
Miyazaki ne pouvait mettre point final plus beau à sa carrière, où il est à la fois la plaie et le couteau, scellant dans la chair du film la formule énigmatique de sa propre existence. Libération
On sait désormais que ce sera son dernier film. Très différent des précédents, il clôt comme un point d'orgue mélancolique une filmographie passionnante. Positif
Si, comme il l'a annoncé, le maître ne réalise plus de longs-métrages, il a fini là en beauté. Première
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