Dix ans se sont écoulés depuis que le fils d’Elena, alors âgé de 6 ans, a disparu. Dix ans depuis ce coup de téléphone où seul et perdu sur une plage des Landes, il lui disait qu’il ne trouvait plus son père. Aujourd’hui, Elena y vit et y travaille dans un restaurant de bord de mer. Dévastée depuis ce tragique épisode, sa vie suit son cours tant bien que mal. Jusqu’à ce jour où elle rencontre un adolescent qui lui rappelle furieusement son fils disparu…
Contre toute l’attente suscitée par l’amorce du film, Sorogoyen aura su finalement rendre partageable l’émoi d’une rencontre, ce qui est tout de même l’une des plus belles choses que l’on peut espérer du cinéma. Cahiers du Cinéma
Là où l’on s’attendait à une enquête poursuivant dans la veine du thriller, le film livre une auscultation d’un trouble des sentiments qui ne se laisse jamais enfermer dans l’explicite, et rend compte d’une manière d’être au monde brumeuse et incertaine. Libération
Sorogoyen brille dans le plan-séquence implacable (on se régalera d’un second, dans les brumes d’une taverne pyrénéenne), mais aussi dans l’entre-deux incertain : une tête alanguie qui trouve le réconfort d’une épaule, sur un canapé, ou des caresses interdites, ailleurs, qui ne regardent personne. Positif
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