Checkford a bien changé depuis l'arrivée des célèbres May Ray : les touristes affluent, l'immobilier flambe... A la Bread Factory, Dorothea et Greta travaillent sur l'adaptation d'Hécube d'Euripide. Mais le vrai spectacle se situe peut-être à l'extérieur. Face à toutes ces transformations dans la ville, la Bread Factory est toujours menacée.
Dans les utopies raisonnables de Patrick Wang, les résistances finissent toujours par céder, des rapprochements jusque-là impensables s’opèrent, et le perfectionnement moral est à portée de chacun, à condition toutefois que cette quête se fonde dans un geste collectif. Critikat.com
Patrick Wang fragmente son récit et prend plaisir à laisser en suspend des interrogations que l'on croyait presque résolues à la fin de la première partie (...). Le Monde
Patrick Wang aime les acteurs, le théâtre, l'improvisation, et fabrique un film inattendu, qui navigue entre l'artifice (l'art) et la vie (les gens). Dans le monde du cinéma indépendant, c'est une bouffée d'air frais. Enfin un film qui cherche ! A condition de se laisser aller, c'est magique. Le Nouvel Observateur
Cette deuxième partie du dyptique de Patrick Wang consacré au centre culturel d’une petite ville des États-Unis est une merveille d’inventivité et d’intelligence, et un manifeste vibrant pour les arts collectifs, comme le théâtre, la “thérapie du pauvre”. Les Fiches du Cinéma
Cette volonté de tout faire rentrer dans le cadre, tous ces arts, toutes ces histoires, tous ces possibles, est sans doute ce qui définit le mieux ce merveilleux film, qui veut croire pour nous que rien, jamais, n'est perdu. Les Inrockuptibles
Si Wang n’échappe pas toujours à la caricature (l’art contemporain ne saurait se limiter aux prestations ineptes du duo May/Ray), cette partialité est à mettre sur le compte d’une tendresse immodérée pour un monde évanescent, où l’imprimé et la scène conservent tout leur lustre. Positif
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