Le kalaripayatt est considéré comme le plus ancien des arts martiaux connus.
Selon la légendei, son premier maître était le divin Parashurama, sixième avatar de Vishnou et le fondateur du royaume du Kerala dans le sud de l’Inde.
Les historiens de leur côté sont d’accord pour dire qu’au début de notre ère, de nombreux temples possédaient des salles d’entraînement appelées kalari où la jeunesse aristocratique, pratiquait les arts martiaux à mains nues et à l’arme blanche.
C’était dans ces lieux que devait pratiquer le jeune prince Bodhipatra avant de devenir, en tant que moine bouddhiste et sous le nom de Bodhidharma, le réformateur du temple Shaolin en Chine. Il y a introduit la méditation et le kung-fu.
Pendant des siècles, les maîtres du kalaripayatt ont étudié les secrets du corps humain. Ils utilisent leur savoir pour guérir de nombreux troubles et contusions à l’aide de massages, et peuvent également, grâce à leur connaissance des points vitaux, tuer un adversaire sur le coup.
Les compétences médicales sont extrêmement utiles car même la version sportive du kalaripayatt peut être très dangereuse, surtout lorsqu’on utilise de vraies armes comme des dagues ou des bâtons incurvés. Mais le plus surprenant c’est l’incroyable souplesse des pratiquants.
Chaque duel est un spectacle d’une magnifique chorégraphie, ponctué de sauts synchronisés à la perfection qui semblent nier la loi de la pesanteur.
Rien d’étonnant que les centres modernes de kalari forment aussi bien des escrimeurs que des artistes Kathakali – un théâtre frénétique de danse. Ces deux disciplines sont imprégnées directement des arts martiaux et de la vie de ses héros légendaires.
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