Un film en trompe l'oeil, avec des paysans persécutés jusque dans leurs fermes par des oiseaux peu farouches.
C'est bien d'espace vital dont il s'agit ici, de lutte pour la survie de l'espèce...humaine. Un premier déjà parfaitement maîtrisé, avec un style déjà bien campé, pour une réalisatrice qui allie malice et esthétique à la perfection.
2008 :
Prix de qualité CNC
2007 :
Cinéma du réel Paris : Prix du court-métrage
Est-ce une conséquence de la chute du Mur de Berlin ? En tout cas, ils sont arrivés quelques années après, par milliers, d’Europe de l’Est. Depuis ce coin paisible de Bretagne est devenu un nouveau Vietnam : ils tiennent le ciel et les paysans se terrent.
Comme le bétail. Le ciel en est noir. Pas une branche, pas un câble électrique qui n’en soit couvert. De plus en plus nombreux, ils narguent les paysans, décrivent dans le ciel de vastes figures mouvantes et terrifiantes, en attendant l’assaut final. Les paysans contemplent, impuissants, dégoûtés, les dégâts dans leurs cultures. Les pouvoirs publics les ont abandonnés.
Les armes chimiques sont interdites, les coups de feu inoffensifs, rien n’est autorisé, tout est inefficace : le mal ne fait que se déplacer au dessus du village voisin. Ils sont là. Les oiseaux. Pas un film de Hitchcock, la réalité.
Au secours ! (Yann Lardeau)
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