Banlieue de Birmingham dans les années 80. Ray, Liz et leurs trois enfants se débrouillent tant bien que mal dans une existence déterminée par des facteurs qu’ils ne maîtrisent pas. Le photographe et cinéaste Richard Billingham retrace en trois souvenirs et trois époques différentes le quotidien tumultueux de sa famille.
2019
BAFTA : Nommé pour le Carl Foreman Award pour la première oeuvre d'un réalisateur, producteur ou scénariste britannique
Il suffit d’une chanson grésillant dans un transistor reprise en murmures par le vieil alcoolique pour déchirer ce rideau naturaliste et rappeler, tout au bout de cette rengaine d’existences mortes nées, que Ray et Liz est aussi et surtout, peut-être, un grand film d’amour fou. Cahiers du Cinéma
En ne dissimulant rien des errements de ses parents, Billingham pose sur eux un regard paradoxal, à la fois tendre et cruel, aimant et impitoyable, qui lui permet d’approcher l’âpreté même de l’indigence sociale, sans avoir à verser dans les écueils répandus du misérabilisme ou de l’édulcoration. Le Monde
Instantanés d’une enfance dans le chaos des années Thatcher, "Ray & Liz"est un portfolio déglingué et formidablement émouvant d’un outre-monde qui se passe bien des sentiments, d’une zone grise du monde trop longtemps refoulée et expulsée par son réalisateur. Les Fiches du Cinéma
Loin d'être voyeuriste ou misérabiliste, le film montre un lumpenprolétariat qui vit malgré tout, et pour lequel la solidarité n'est pas un vain mot. Positif
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