[...] au beau milieu de cette poésie rassurante, académique dans deux sens du terme, beauté et université, "De cendres et de braises" arrache aux cités qu’il arpente de vraies étincelles, quelques éclats de voix bons à entendre, et plusieurs images pas si fantômes. Libération
[...] le film fait moins parler qu'il ne laisse s'exprimer des braises qu'on sent et comprend éruptives. Positif
Un poème politique et poétique où couve le feu de la révolte. Télérama
Au-delà de la perspective historique, la réussite du film tient au regard qu’il pose sur la banlieue. La photographie d’un noir et blanc lustré, la primauté donnée aux ambiances nocturnes, les volutes rêveuses d’un free jazz en guise de bandeson restituent à cette forme d’urbanisme une épaisseur esthétique que, d’ordinaire, on ne lui prête guère. Le Monde
Un documentaire qui n’intéresse vraiment que dans son premier tiers, le parti pris poétique ne parvenant pas à créer d’émotions sincères. Les Fiches du Cinéma
[L]e film fait le constat amer d’un état de stagnation et d’une promesse, cette invisible ascension sociale, bafouée. Mais, en se parant d’artifices, il échappe au simple exercice radiographique. (...) [Il] déploie un dispositif rigoureux et transforme ce terreau d’histoires (petite et grande) en une contrée onirique. Les Inrockuptibles
Avec un noir et blanc très esthétique et porté par une bande originale aux influences free-jazz, De cendres et de braises dépasse le documentaire d’actualité pour offrir une vision plus poétique et politique d’une génération qui désespère. Première